Caisse de grève Climb Up Porte d'Italie

Nous, salarié.e.s de Climb Up Porte d'Italie, avons décidé de nous mettre en grève.

Après des semaines de réflexion nous avons décidé de rejoindre le mouvement initié par Climb Up Aubervilliers et suivi par Climbing District.

Ce mouvement traduit un profond mal-être au sein des salles d'escalade. Le moment est venu de nous faire entendre, et de vous partager nos difficultés.
Les objectifs d'expansion de Climb Up à l'international et dans toute la France ne sont pas en accord avec la réalité de nos métiers. Les salaires sont poussés au plus bas quand le nombre de tâches augmente et que l’état des salles se détériore.

Les accueillant.e.s sont constamment sollicité.e.s. Nous effectuons : bar, accueil, entretien (tours de salle), gestion des accidents, tests d'autonomie… pour une rémunération fixée au minimum de la convention : 1812€ brut par mois. À ce jour les employé.e.s ne sont pas formé.e.s pour assurer leur sécurité et celle des client.e.s (formation incendie, PSC, test d'autonomie...). 

Les ouvreur.euse.s chez Climb Up sont les moins bien payé.e.s du marché. Il nous est très difficile d'exercer ce métier plus de 3 jours par semaine (2/3 de l'équipe a eu un arrêt maladie, plus de 250 jours d’arrêts sur l’année 2024). Nous sommes obligé.e.s de compléter nos semaines par d'autres tâches pour atteindre péniblement un smic. Il nous est demandé d'être toujours plus efficace, et pourtant nous n'avons pas d'heures payées à nous entraîner, pas de jour de repos payés, pas de prise en charge complète de nos séances de kiné indispensables à l’exercice de notre métier et au maintien de notre santé.

Les salaires ne sont plus complétés par les primes dont les objectifs sont devenus volontairement inatteignables. La pression est mise sur le personnel, et plus particulièrement sur les accueillant.e.s, pour vendre toujours plus d'abonnements sans prendre en compte la réalité du marché.
Nous n'avons pas de tickets restaurant ou de repas staff pour compenser nos faibles salaires.

La pression est grande, les exigences augmentent et pourtant les salaires restent faibles.

Nous ne voulons qu'une chose, vous accueillir dans les meilleures conditions possibles tant pour vous que pour nous.